Embrasements célestes et retombées terrestres

Lu dans Science et vie, juillet 2014 : « Les plus violents événements cosmiques seraient la cause de séismes ici-bas? La théorie semble venir tout droit du Moyen Âge ou de quelque site Internet ésotérique. Elle est pourtant au cœur des travaux de deux physiciens américains, Michael Coughlin et Jan Harms, lancés sur les traces des ondes gravitationnelles, ces imperceptibles déformations de l’espace-temps… »

Il est savoureux de penser que Charles Fort a évoqué, en 1931 à la publication de «Lo!», la possibilité de liens entre les cataclysmes terrestres et les soubresauts d’étoiles. La partie trois de cet ouvrage phare y est consacrée : février 1887, des feux dans le ciel précèdent un séisme destructeur à Gènes… En août 1868, un ciel incandescent et des explosions sont le prélude à de vastes effondrements au Pérou, et personne ne trouvera de volcan en activité pour expliquer le phénomène… En août 1885, la galaxie Andromède s’illumine d’un coup, après l’apparition d’une nouvelle étoile. Quelques jours plus tard, la Suède vit d’étranges épisodes… Fort recense des dizaines de faits terrestres qui ont succédé à des naissances d’étoiles. Il faut prendre la mesure de toutes ces occurrences insolites pour comprendre à quel point notre fresque astronomique est inachevée.

Comme disait André Gide, «Cesse de croire et instruis-toi».

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