Archives mensuelles : janvier 2018

Forte hausse du nombre de témoignages d’apparitions d’ovnis au Québec

Imagerie de tombud (Pixabay)

Les premiers témoignages voulant que des objets volants non identifiés aient sillonné le ciel remontent certainement aux temps bibliques. Qu’était réellement ce chariot de feu d’Ézéchiel? s’est demandé Charles Fort en compilant des centaines de notes dans ce rayon. Certes, le nombre de signalements d’ovnis a augmenté au tournant de la Deuxième Guerre mondiale, mais l’amalgame commode ne devrait pas occulter le fait des multiples descriptions d’objets célestes (parfois par des foules) livrées bien avant que des avions aient conquis notre espace aérien.

Au Québec, les témoignages se sont multipliés. On pourra lire cet article dans le Journal de Montréal du 30 janvier 2018 et titré : «Forte hausse présumée du nombre d’apparitions d’ovnis au Québec, selon un organisme». Cet organisme, c’est l’AQU, l’Association québécoise d’ufologie. Qui veut douter non seulement le peut, mais le doit; le doute est sain à toute réflexion le moindrement objective. J’inviterais les lecteurs intéressés par le sujet à lire Nouvelles terres, de Charles Fort.

Pour compléter cette brève incursion dans le questionnement autour des visiteurs du ciel, je vous invite à lire cet autre article : «Le Pentagone reconnaît l’existence d’un programme d’étude des ovnis». Plus on assemble les morceaux, plus on comprend que la Chine ait récemment construit le plus grand radiotélescope du monde, avec l’espoir de prendre contact avec une intelligence extérieure… Même si Stephen Hawking nous a mis en garde contre nos désirs de se raccrocher à plus grand.

Si d’aventure quelqu’un parmi vous a lu le livre Enlevés par les extraterrestres, du docteur John E. Mack (un psychiatre américain et professeur à Harvard qui a étudié 100 cas étranges de kidnapping de l’espace), n’hésitez pas à laisser votre commentaire ici.

Une douzième nouvelle de Charles Fort traduite en français : Mickey et les « collégiens »

Charles Fort était issu d’un milieu relativement aisé, puisque son père était un grossiste qui faisait de bonnes affaires dans la ville d’Albany (dans l’État de New-York). Son éducation fut cependant très austère et stricte, en évidente opposition avec son caractère rebelle et contestataire. Dans un fragment resté de son autobiographie, il relate un incident où, un jour à la table familiale, en présence d’une belle-mère qu’il n’aime pas beaucoup, il confronte l’autorité paternelle. Il reçoit des coups au point de saigner du nez, puis s’en va répandre son sang sur le lit conjugal, pour être bien certain d’être puni encore davantage.

Le père Fort ignorera bientôt son fils le plus difficile, qui partira d’ailleurs parcourir le monde. C’est son frère Raymond qui lui enverra un peu d’argent occasionnellement, le temps de son itinérance, puis de son écriture. Plus tard, Charles touchera un petit héritage laissé à son intention par un oncle bienveillant.

Charles Fort a toujours vécu avec très peu d’argent, se contentant de trois fois rien au quotidien, tout absorbé qu’il était dans l’étude des anomalies. Avant de passer ses journées à la bibliothèque publique de New York (puis à celle de Londres où certains affirment qu’il est resté entre 1921 et 1929 – d’autres évoquant un séjour un peu plus court), il a écrit des nouvelles à la pièce pour les journaux locaux.

Des jours de misère, il en a connu d’abord seul, puis avec sa femme Anna qui a dû travailler à la buanderie d’un hôtel new-yorkais pour assurer leur subsistance. Il lui aura été facile d’entrer dans la peau de Mickey, le petit gars des taudis, dans cette nouvelle gracieusement traduite pour les fans francophones de Fort.

MICKEY ET LES COLLÉGIENS

(Vers 1920. Crédit photo : Artsy Bee, Pixabay)