Page 9 - Un grand principe humain
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Un grand principe humain 7




— Si ce n’est pas triste de voir quelqu’un se 


m̂ler des affaires du voisin! On ne sait jamais 

qui sont nos amis, on ne peut se fier ̀ 


personne, de nos jours!


Puis elle remonta l’escalier. Silence devant 


la porte du deuxìme ́tage. Quelques marches 


plus haut, elle reprit :


—Si certaines personnes se m̂laient de 


leurs affaires, ce serait mieux pour tout le 


monde. Je n’en reviens pas!


— Qu’insinuez-vous, Madame Boyle?



La porte de madame Cassidy venait de 

s’ouvrir. Son visage sans vie lev́ vers le 


troisìme ́tage, ses yeux globuleux quelque 


part dans l’interstice des marches, elle parla.


—Si vous cherchez les ennuis, Madame 


Boyle, vous perdez votre temps.


— Je ne mentionnais personne. Si le 


chapeau fait...


Un rire mauvais monta du premier ́tage.



— Minnie Boyle est une fautrice de 


troubles. Faites pas attention, Madame 

Cassidy. Elle s’est fait ́vincer de trois 


logements ̀ cause de ̧a.


— Ò est donc votre mari, Madame Ryan? 


dit madame Boyle. Occupez-vous donc de















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