Page 8 - Un grand principe humain
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Un grand principe humain 6




—Non pas, dit la femme. Je n’ai que la 


moití d’une chambre avec un lit, celle d’en 

avant, en partie occuṕe par monsieur 


Matthews. Mais je ne volerais certainement pas 


le chambreur d’une voisine. Je suis ŝre que 

Minnie Boyle vous fera ses excuses.



— Vous me sauveriez la vie, pourtant, laņa 

l’homme tout en agitant ses bras dans les airs, 


si haut que sa chemise se śpara de ses 


pantalons. Pas question que je passe une nuit 

de plus sous son toit.



—Bon, bon... alors j’ai une demi-chambre, 


dit la femme Cassidy, si bien ŝr vous 

consentez ̀ la partager avec monsieur 


Matthews, un homme tr̀s calme et respectable.


— Pour ŝr!



—Alors assoyez-vous donc que je vous 


serve quelque chose ̀ manger et une tasse de 

caf́ avant votre jourńe de travail.



Et c’est ainsi que McGovern transporta ses 

ṕnates chez madame Cassidy.



Le matin suivant, les choses se ĝt̀rent. 

Madame Boyle, d́posśd́e de son chambreur, 


se mit ̀ temp̂ter d’indignation devant l’incon- 


duite de sa voisine. Elle descendit les escaliers. 

Silence devant la porte du deuxìme ́tage. 


Quelques marches plus bas, elle commeņa :















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