Page 28 - Un grand principe humain
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Un grand principe humain 26




Si une chambreuse s’́tait mise ̀ ŕor- 


ganiser son logement, c’êt ́t́ une autre paire 

de manches.



— Et pour demain matin, vous avez tout ce 

qu’il faut? demanda McGovern.



— En fait, il ne manque rien sauf un peu de 


bois ̀ br̂ler.


—Donnez-moi donc la cĺ de la remise, je 


m’en occupe.


Et l’homme revint bient̂t les bras charǵs 


de b̂ches. Matthews qui n’en pouvait plus de 


se faire damer le pion, pŕtexta qu’il faisait 

chaud et s’en fut prendre l’air sur le balcon 


d’en avant.


— Comme on se sent ̀ la maison! s’exclama 


McGovern, maintenant confortablement instalĺ 


dans le fauteuil.


—Je trouve ́trange, dit la veuve, qu’une 


personne comme vous, calme et pośe, n’ayez 


jamais eu de domicile bien ̀ soi.


—C’est peut-̂tre ̀ cause de ma nature, je 


suis un peu particulier. Je n’ai pas rencontŕ 

de femme avec qui fonder un foyer. Mais 


vous avez raison: je suis un homme calme, 


peut-̂tre que ̧a m’a freiń dans mes ambi- 

tions d’avoir un commerce... et pourtant, j’ai 


́conomiś assez d’argent. Mais assoyez-vous














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