Page 18 - Un grand principe humain
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Dublin », laņaient des voix.
Peu apr̀s, madame Boyle remonta au
troisìme ́tage, apr̀s avoir salú tout le
monde sur un ton enjoú. Madame Ryan
redescendit, ses pas encore sous l’emprise
cadenće du morceau, ses yeux redevenus
humains.
— Oui, Lew sera de retour dans trois mois.
J’esp̀re qu’il n’aura pas la t̂te enfĺe. Ce serait
son genre, le succ̀s lui fait faire de ces choses...
Mais qu’est-ce que vous voulez, quand on est
fait pour plus... Va-t-il me quitter?
Au deuxìme, Matthews insistait aupr̀s de
McGovern.
—Vous n’avez pas besoin de rester ici,
McGovern, prenez l’air, faites une promenade,
faites comme bon vous semble. Sentez-vous
bien libre parmi nous.
L’interpelĺ n’aimait pas trop l’attitude
hautaine, mais il se leva quand m̂me et sortit
sur le palier, ò il pouvait entendre madame
Ryan faire un dr̂le d’́loge ̀ son mari.
—Pas lui, non, pas lui! ŕṕtait Matthews
pour lui-m̂me avec ressentiment.
Avec col̀re, il enfourna sa pipe dans la
poche gauche de son surv̂tement.

