Page 17 - Les laissés-pour-compte de Noël
P. 17




Les laisśs-pour-compte de Nöl 15 




brusquement. ̂tre un indigent d́veloppe le


sens des affaires, de toute ́vidence.


Les jeunes hommes se d́tourǹrent du 


gaŗon, le laissant ̀ son d́dain de ce qui se 

trouvait dans l’́talage.



Bulby finit par dire :



— Je pense qu’on devrait oublier les 

indigents. Pas que je leur en veuille, bien ŝr, 


mais tentons plut̂t notre chance du ĉt́ des 

infortuńs qui travaillent fort pour un salaire 


de mis̀re. Quelqu’un qui a faim. Son repas 


sera ḿmorable.


Sur leur chemin, ils crois̀rent de nouveau 


le policier.


—Monsieur l’agent, nous n’avons pas eu 


de chance aupr̀s des indigents et nous 


pensons nous tourner, pour le moment, vers 

les infortuńs qui travaillent fort et qui cr̀vent 


de faim. Dites, vous n’en connâtriez pas?



—Si j’en connais? ŕpondit Grogan. Bien 

ŝr!



— ̀ la bonne heure! Et ò pourrions-nous 

les trouver?



—̀ dire vrai, j’en connais plusieurs qui 


ŕpondent partiellement ̀ ces qualifications. 

J’en connais qui triment dur et qui tirent leur
















   15   16   17   18   19