Page 9 - Avec l'aide de Fryhuysen
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Avec l’aide de Fryhuysen 7




deviens. L’autre soir, ̀ l’occasion d’un cocktail 


au club de la Presse, je me suis assuŕ que mon 

nom ne soit pas omis, et j’avoue n’avoir jamais 


reparĺ ̀ un journaliste ayant mal ́peĺ mon 


nom. Dans mon cas, toutefois, c’est un peu 

compŕhensible que je veuille me faire connâtre 


du milieu journalistique.


De tous les noms qui persistent ̀ refaire 


surface dans les journaux de Brooklyn, celui 


de Victoria Vibbler me captive. Un ́v́nement 

sur la promenade Heights ̀ Brooklyn? 


Mademoiselle Vibbler y ́tait. Une rencontre 


mondaine? Mademoiselle Vibbler y ́tait. Ses 

toilettes, ses diamants, son allure, toutes 


les descriptions de sa personne passent avant 


la mention de femmes d’influence ou de d́bu- 

tantes venues de familles envíes.



Mademoiselle Vibbler se d́marque dans 

tous les journaux. Ce qui me fascine, c’est que 


cette jeune femme, qui qu’elle soit, ne provient 


pas d’une famille connue. Si vous pouvez 

nommer les rues de Brooklyn, vous pouvez 


́nuḿrer les riches familles. (Ne comptez plus 


les Fulton et les De Kalb, elles ont ́t́ effaćes*.)







* Ces deux rues ont ́t́ raýes de la carte lors de la 


construction de la Brooklyn-Queens Expressway.















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