Page 21 - Un grand principe humain

Un grand principe humain 19

faisait irruption dans la cuisine de la veuve et

parlait du beau temps, du mauvais temps,

essayant d’ignorer la pŕsence de McGovern.

Un soir, madame Boyle interrogea madame

Cassidy.

— Comment vous entendez-vous avec

votre nouveau chambreur? Oh, vous verrez

avec le temps ̀ quel point il est bougon.

McGovern ne ŕpliqua rien, mais se

ŕinstalla dans son fauteuil.

—Vous pouvez fumer la pipe ici, si vous

voulez, McGovern, dit Matthews qui se posait

encore comme quelqu’un capable de lui

donner des permissions. Mais dites voir,

McGovern, vous ̂tes assis dans mon fauteuil.

Je l’aime bien ce fauteuil... depuis le temps.

McGovern ćda sa place et Matthews

s’installa confortablement

—Si vous aviez ́t́ aussi charmant chez

moi, il n’y aurait jamais eu de malentendu

entre nous, Monsieur. Vous ne perdez rien

pour attendre, Madame Cassidy.

—Que pensez-vous du fait que madame

Ryan paie un dollar de moins son logement?

demanda madame Cassidy pour ́viter un

sujet qui risquait de d́ǵńrer. Je pense que

tout le monde devrait ̂tre trait́ ́galement.